pekka

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Publié le 13 juillet 2009
Cette nouvelle suite est tout à fait réussie. A mon sens, plus que la précédente, plombée par une romance nunuche et un contexte écolo-édifiant. Ici, nous en sommes au stade de la parentalité et du passage irréversible qu'il induit, certes (Manny va devenir père, et se découvre des responsabilités difficiles à concilier avec le côté bande de copains qui l'entoure; Diégo perd de sa superbe athlétique et comprend que même une "bête" comme lui vieillit, et il se sent en outre déplacé dans un contexte familial; Sid est encore plus décalé qu'avant puisqu'il se sent - à un double titre! - des pulsions transgenres de maternité...), mais le contexte initial est heureusement allégé par l'irruption de l'aventure au centre de la Terre en compagnie des dinosaures. Et surtout par l'irruption d'un nouveau personnage archi-tonique: BBB, Buck la Belette Borgne! Quant à Scrat, il a un train de retard, obnubilé qu'il est toujours par son gland (...), et fait seulement ici l'expérience du coup de foudre, mais dans une optique "amour vache" (Scratina est une sacrée garce...). L'ensemble fonctionne parfaitement et l'on rit très souvent. A ne pas rater, donc. Ceci dit, pour ceux qui aiment voir au-delà des simples apparences, le film (scénario, personnages, dessin) illustre aussi différents aspects de la virilité (Manny, pater familias hétéro; Diégo, chasseur vieillissant; Sid, adulescent sexuellement indéfini et papa poule; les opossums, couple fraternel/gémellaire; Buck, aventurier casse-cou), tandis que les allusions phalliques sont flagrantes (notamment, regardez bien la tête de Scrat...).

Publié le 9 juillet 2009
Un vrai nanar, pure série Z, mais avec quelques pincées de charme surrané. Adapté d'un manga assez connu, je crois (l'image de cette jeunette en uniforme de collégienne japonaise avec jupe plissée, col marin et sabre de samouraï qui trucide et décapite à tout va, façon 'Kill Bill', j'ai l'impression de connaître), réalisé avec très peu d'effets numériques, mais beaucoup de câbles et des créatures en plasticine à la Ray Harryhausen (Godzilla...), des acteurs un peu sosies de J. Reno, S. Buscemi et Gong Li, une histoire mêlant vengeance ancestrale, amitié féminine trouble et malédiction à la naissance, une photographie et des décors en (pâle) imitation de Zhang Yimou, 'Blood - The Last Vampire' fait encore passer le temps pas trop désagréablement... mais sans originalité aucune.

Publié le 7 juillet 2009
Même pas peur... du ridicule!!! Autant, j'avais perso trouvé que le 1er film était plutôt une bonne surprise, autant celui-ci est archi-mauvais! Surtout, c'est d'une LOURDEUR rarement atteinte, et d'une connerie abyssale. Réservé exclusivement aux spectateurs qui n'atteignent pas l'âge mental minimum...

Publié le 2 juillet 2009
En voyant 'Panique au Village', j'ai pensé à 'Bob l'Eponge': le charme absurde et touchant à la fois se dilue sur la durée, hélas. Enfin, ici, ça déconne plus, bien sûr. C'est quand même dur, cependant, de retrouver la fraîcheur et la fureur des Monty Python!... Sinon, côté réalisation, rien à redire: c'est de la belle ouvrage, dans le genre faussement sous la jambe et bricolo. Et l'histoire s'enchaîne bien. Joliment à côté. Ceci dit, je crois que ça vieillira plutôt pas mal.

Publié le 2 juillet 2009
On aime bien Agnès Varda (enfin, surtout Jacques Demy...). Elle fait un peu partie de l'histoire de notre grand tout (enfin, surtout Jacques Demy). Mais après avoir vu ce film, on se dit surtout que c'est une personne un peu banale, qui a eu de la chance dans la vie... Celle de rencontrer des personnes d'exception, de vivre des évènements rares. Mais à part ça... Curieusement, je pense qu'elle le sait, et qu'elle s'est fait son panégyrique en vue de son départ (on n'est jamais mieux servi que par soi-même...), qu'elle craint en effet faire moins de bruit que celui de... Jacques Demy. Hélas, je crois que ça se sent et que ce n'est pas si sympa que ça (elle dit à peine merci à la fin à son scénographe qui a fait tout le boulot intéressant du film). On aimait bien Agnès Varda (eh bien, bien moins que Jacques Demy!...).

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